THE PRE-GREEK LINGUISTIC SUBSTRATUM. An Overview of Current Research
Résumé
La question de la langue préhellénique n’a cessé d’attirer l’attention des philologues et des linguistes depuis la fin du XIXe s. La recherche actuelle se focalise sur l’étude des éléments du vocabulaire grec dont l’aspect extérieur ne se conforme pas aux lois phonétiques reconnues. Cet article a pour objectif de passer en revue les principales théories linguistiques défendues durant les trois dernières décennies. Nous commençons notre examen par les représentants de la vieille théorie pélasgique, qui reconstruisent le préhellénique comme une langue indo- européenne dotée de lois phonétiques particulières. Un deuxième courant de la recherche entend expliquer les éléments étrangers du vocabulaire grec comme des résidus d’un substrat anatolien-louvite. Une troisième théorie, que nous qualifions d’« égéenne », s’avère être la plus importante à l’heure actuelle ; selon ses adhérents, le préhellénique est une langue dont l’origine n’est ni indo-européenne, ni sémitique. Enfin, la théorie kartvélienne s’est élaborée plus récemment que les autres ; ses défenseurs identifient le préhellénique pour une large part comme une langue kartvélienne ou sud-caucasique. Cet aperçu se termine par l’examen de quelques problèmes centraux que rencontre la recherche linguistique du substrat préhellénique.
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