Accès libre Accès libre  Accès restreint Accès sous abonnement

LA MÉTAMORPHOSE OU LES ONDOYANCES DU MYTHE. Du bon usage d’Ovide

Paul-Augustin Deproost

Résumé


Première lignes de l'article :

Loin d’être le divertissement d’esthète ou le recueil de fables légères auxquels la postérité les a parfois réduites, les Métamorphoses d’Ovide sont un poème qui promeut une certaine vision du monde et du temps, une certaine conception des rapports entre l’homme, la nature et le divin, un certain déni des contours et des frontières au profit du flou, du paradoxe, de l’évanescent. Tout d’abord, à le considérer tel qu’il est, le monde apparaît, en effet, pour Ovide tout le contraire d’un mécanisme parfaitement réglé, normé, rythmé par des lois et des régularités dont, par exemple, celles des retours saisonniers ou des configurations célestes dans l’ordre naturel ou celles du fatum dans l’histoire des hommes et des sociétés. Pour Ovide, le monde est fondamentalement mouvant, irrégulier, opaque, « rien n’y est stable ; tout s’écoule et toute forme n’y est qu’image passagère », selon les formules de Pythagore, dont le grand discours définit au quinzième et dernier livre du poème le programme philosophique de l’œuvre.


Texte intégral :

PDF

Renvois

  • Il n'y a présentement aucun renvoi.




© Société des Études Classiques a.s.b.l. - Rue de Bruxelles 61, B-5000 Namur, Belgique.

La revue bénéficie de l'aide financière du Fonds de la Recherche Scientifique - FNRS de Belgique et de la Fondation Universitaire de Belgique.