NEUE ÄGYPTISCHE MEDIZINISCHE TEXTE IN KOPENHAGEN UND BERLIN. Einige Notizen.
Résumé
L’époque égyptienne tardive (664-332 av. J.-C.) a certainement été un moment particulièrement important pour la transmission de la médecine égyptienne. Il n’empêche que la plupart des quelque soixante-quinze papyri et ostraca qui contiennent plus de mille recettes sont à ce jour inédits. — Il sera question dans cet exposé de deux collections de papyri. (1) Les papyri Carlsberg de Copenhague, qui comportent au moins deux cents fragments médicaux en démotique, provenant de six manuscrits différents remontant tous aux deux pre- miers siècles apr. J.-C., dont des fragments se trouvent également à Berkeley et Florence. Un texte important, qui entre temps a pu être complété par un fragment en la possession de l’Egypt Exploration Society, contient les restes du début d’une collection de textes médicaux d’un certain Harmachis et inventorie différents groupes de médicaments, par ex. « le remède pour les femmes », « le remède pour les enfants », et les remèdes à différentes maladies. (2) La collection de papyri des musées nationaux de Berlin : l’inventaire fait état de cinq cents fragments médi- caux en hiératique tardif, provenant d’un nombre encore indéterminé de ma- nuscrits. La datation, entre le VIIe et le IVe s. av. J.-C., n’en est pas encore établie avec précision. — Par ailleurs, à l’instar du grand papyrus médical D 6257 écrit en hiératico-démotique, la documentation de Copenhague et de Berlin ne comporte pas de termes étrangers sémitiques ou grecs, ce qui est une spécificité de la mé- decine égyptienne tardive comparativement à d’autres traditions existantes.
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