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L’ARGUMENT DE LA NATURE. Définitions et rôles de la fable dans le corpus frontonien

Pascale Fleury

Résumé


Première lignes de l'article :


La forme littéraire de la fable a récemment engendré quelques réflexions profondes sur le rôle social du genre, sur ses rapports avec les autres unités littéraires semblables, exemplum, métaphore moralisante, proverbe, et sur sa fonction dans l’art oratoire. Dans la conception antique, les fables faisaient partie des procédés littéraires conseillés dans l’écriture des lettres et servaient d’exercices de base pour la formation des jeunes orateurs. Ces renseignements, issus des manuels sur l’épistolaire et des προγνυνάσματα, ne semblent pas avoir eu grande résonance dans la pratique : le nombre de fables répertoriées dans les correspondances et dans les discours est somme toute minime. Cette absence tendrait à confirmer l’impression du lecteur moderne selon laquelle la fable est un genre autonome, en tout cas indépendant des méthodes d’expression rhétoriques. La question précise de l’autonomie du motif littéraire est secondaire à notre propos, puisque la fable, à l’époque de Fronton, possédait cette liberté d’être à la fois un motif et un genre littéraire. L’évolution vers une auto- nomie est, semble-t-il, contemporaine de notre orateur : l’ensemble des προγνυνάσματα, particulièrement appréciés dans la Seconde Sophistique, tendent à être de plus en plus traités comme des genres autonomes. 


Texte intégral :

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