Accès libre Accès libre  Accès restreint Accès sous abonnement

ZWISCHEN MENSCH UND WOLF. Zur Lykanthropie in der spätantiken Medizin.

Nadine Metzger

Résumé


La maladie mélancolique de la lycanthropie décrite pour la première fois par Marcellus de Side fait partie intégrante des compendia byzantins. Oribase, Aétios d’Amida et Paul d’Égine reprennent tous des extraits de Marcellus où s’observent des différences et des omissions le plus souvent réduites, mais néanmoins significatives. Ces discrètes modifications mènent à de nouvelles évaluations du contenu, dont traite la première partie de l’exposé. La seconde partie cherche à expliquer pourquoi cette forme de démence dans laquelle le patient se croit transformé en loup a été considérée comme une maladie sous l’empire et dans l’Antiquité tardive, et la persistance de cette conception. C’est que le loup avait une image culturelle très forte et était vu comme l’opposé direct de l’homme : ses comportements transgressaient toutes les lois de la civilisation humaine. En dehors de la littérature zoologique, des descriptions de transformations en loup appuient également cette interprétation. Une troisième partie envisage la manière dont la signification culturelle du loup est transposée dans les descriptions médicales de la lycanthropie et se retrouve dans les symptômes patho- logiques en rélation avec le loup. Nul autre animal mieux que le loup ne pouvait exprimer comment dans sa folie le malade s’excluait de la société des hommes. 


Texte intégral :

PDF

Renvois

  • Il n'y a présentement aucun renvoi.




© Société des Études Classiques a.s.b.l. - Rue de Bruxelles 61, B-5000 Namur, Belgique.

La revue bénéficie de l'aide financière du Fonds de la Recherche Scientifique - FNRS de Belgique et de la Fondation Universitaire de Belgique.