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L’UNITÉ DES CHANTS DE DAMON ET ALPHÉSIBÉE (VIRGILE, HUITIÈME BUCOLIQUE). Seconde partie : le chant d’âge d’or de Damon et Alphésibée

Mathieu Minet

Résumé


Ainsi que nous l’avons démontré dans une précédente publication, la huitième Bucolique virgilienne doit moins se concevoir comme la juxtaposition de deux chants isolés que comme un chant unique à deux voix (masculine puis féminine), tels les épithalames catulliens auxquels notre églogue doit beaucoup : sa structure fondamentale, d’abord ; une série de motifs ponctuels ensuite 1. Introduit par une description de la nature fascinée (v. 1-5), le chant de Damon (v. 17-61) répercute la voix d’un berger qui, trahi par Nysa sa maîtresse, se précipite d’une falaise au soir des noces de la belle. Alphésibée, le concurrent du Damon, entonne un responsum (v. 64-109), dans lequel il campe une paysanne organisant un simulacre magique de mariage, au terme duquel elle voit revenir son aimé, Daphnis. Le tout est organisé en strophes de trois, quatre ou cinq vers, tel le chant des Parques du Carmen LXIV de Catulle, entonné en l’honneur du mariage de Thétis et Pélée. Ces strophes sont isolées par un refrain, adressé non pas au dieu éponyme du chant nuptial, mais aux uersus Maenalii d’une part, et aux carmina de l’autre. 


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