Sullo pseudo-proemio dell’Eneide
Résumé
Une nouvelle hypothèse vient s’ajouter à la diatribe sans fin dont fait l’objet le controversé pré-proème de l’Énéide : les quatre vers en question, qui ne peuvent être attribués à Virgile, auraient été écrits et ajoutés par l’éditeur Varius, en tant que notice bibliographique relative au poète, dans les exemplaires qui comprenaient seulement le poème épique. Dans les copies de l’opera omnia, en revanche, ils n’auraient pas été repris en ouverture, dans la mesure où ils auraient été superflus, étant donné que l’Énéide était immédiatement précédée par les deux autres œuvres, ainsi que par la sphragís finale des Géorgiques. On examine aussi la question de l’ordo uerborum dans l’incipit traditionnel, c’est-à-dire la raison pour laquelle arma, qui désigne métonymiquement les batailles, précède uirum, tandis que la guerre dans le Latium est décrite dans la deuxième hexade.
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