LA CITÉ GRECQUE, LES CITOYENS ET LES FINANCES PUBLIQUES
Résumé
L’étude des finances des cités grecques n’est guère à la mode, malgré les remarquables progrès accomplis, depuis quelques décennies, dans les recherches sur les institutions et l’économie de l’Antiquité. Certains savants considèrent visiblement ce sujet comme marginal ou secondaire. D’autres, peut-être rebutés par son aspect technique, n’osent guère l’aborder de front et semblent tenir pour acquis qu’il est réglé depuis longtemps. Certes, les publications n’ont pas complètement fait défaut dans le domaine. Beaucoup d’entre elles ont abordé des questions précises, surtout à partir des sources épigraphiques. Tels furent notamment les travaux pionniers d’Adolph Wilhelm et de Louis Robert, qui ont dominé les études d’épi- graphie grecque au XXe siècle et ont inspiré d’autres chercheurs. Ces enquêtes ont contribué à renouveler beaucoup de questions et, en s’intéressant à de petites cités mal connues ou méconnues, ont permis de dépasser l’athénocentrisme et d’élargir la perspective vers les périodes hellénistique et impériale. Mais elles sont restées infiniment moins nombreuses que les études sur les institutions politiques et l’économie en général. D’autre part, plusieurs synthèses ont été publiées sur le sujet, faisant utilement le point sur bien des questions. Mais la plupart étaient des chapitres de volumes ou d’encyclopédies et sont donc restées assez brèves. Surtout, elles ont continué à réserver une place de choix aux finances de l’Athènes classique et à répéter un certain nombre d’idées reçues, dont l’une au moins remontait au début du XIXe siècle.
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