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THE BULL AND THE BEES

Helen PERAKI-KYRIAKIDOU

Résumé


En tenant pour établi que la seconde moitié du quatrième livre des Géorgiques (v. 281-558), qui comprend l’épisode d’Aristée, constitue une unité, l’auteur de cet article s’intéresse à la pratique de la bugonia (qui consiste à faire naître une ruche à partir d’une carcasse de bœuf) en Égypte, ainsi qu’à Aristée, qui usera d’une pratique similaire en Arcadie, quand il perdra sa propre ruche. Une chaîne de signes métapoétiques, présents dès l’ouverture (v. 281-286), incite à lire le passage comme un discours sur la poésie. L’ensemble de la description de l’Égypte et du « sacrifice » du bœuf fait allusion aux mythes du bœuf sacré des Égyptiens (Apis), dont les qualités représentent les différentes parties des Géorgiques jusqu’au point où commence la bugonia. Parallèlement, Aristée présente toutes les caractéristiques d’un poète, tandis que la phraséologie du passage sur les abeilles renferme des allusions à la poésie et aux poètes – surtout si on le lit en songeant à l’Ion de Platon. Lorsqu’une forme de poésie a accompli son cycle biologique, elle doit se renouveler. La nouvelle ruche qui en résultera sera la nouvelle poésie. 


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