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ROMA ARCAICA. Storia e storiografia

Arnaldo Marcone

Résumé


Deux récents volumes d’E. Gabba et de J. Poucet attirent l’attention sur les questions de méthode que pose l’histoire de la Rome archaïque. Leur souci répond en quelque sorte au défi lancé, dans le contenu et dans l’approche, par le récent et impressionnant volume d’A. Carandini sur les origines de Rome (Turin, 1997), suivi du Catalogue de l’exposition (Rome, 2000) qui reprend les sujets traités dans le livre. L’étude de la formation de la tradition littéraire ne peut dépendre d’une découverte archéologique isolée, plus ou moins sensationnelle, comme l’est celle du mur archaïque sur le versant méridional du Palatin, dans lequel A. Carandini veut voir le mur de Romulus. La tradition historiographique, qui ne se stabilise qu’au IIIe s. avant J.-C., se présente comme une réalité dynamique, vivante, susceptible de se plier à toutes les exigences et à toutes les circonstances. Elle intègre aussi une tradition orale, dont il est difficile d’éclairer pleinement le rôle. Dans cette perspective peuvent prendre place des anachronismes, bien évidents dans certains cas, dont sont responsables ceux qui ont élaboré cette tradition. Certaines figures se prêtent à de véritables « concentrations étiologiques », dans le sens où se concentre autour d’elles l’invention de diverses institutions : tel est le cas de Servius Tullius, à qui l’on attribuait, avec la création du census de nécessité, aussi une forme de monétisation. 


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