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Katabáseis orphico-pythagoriciennes ou Tours of Hell apocalyptiques juifs ? La fausse alternative posée par la typologie des péchés et des châtiments dans l’Apocalypse de Pierre

Pierluigi Piovanelli

Résumé


Résumé. — Dans sa célèbre monographie Nekyia (1893 ; 19132), Albrecht Dieterich soutint qu’il fallait rechercher les origines de la représentation de l’au-delà de l’Apocalypse de Pierre, dont on venait de découvrir et de publier le premier fragment grec, non pas dans les textes de la tradition apocalyptique juive, mais plutôt du côté des katabáseis orphico-pythagoriciennes. Quatre-vingt-dix ans plus tard, une telle perspective a été complètement renversée par Martha Himmelfarb dans un ouvrage tout aussi réputé, consacré aux Tours of Hell juifs et chrétiens (1983). Un nouvel examen de la documentation révèle que la question était, en réalité, mal posée et qu’il faudrait y apporter des réponses bien plus nuancées. Au-delà de ce cas de figure, c’est toute la problématique des rapports éventuels entre les mystères gréco-romains et l’ésotérisme juif et chrétien qu’il faudrait repenser.

Abstract. — In his groundbreaking monograph Nekyia (1893; 19132), Albrecht Dieterich claimed that the roots of the Afterlife depicted in the newly discovered Greek fragment of the Apocalypse of Peter were to be found not in Second Temple Jewish apocalyptic traditions but in the Orphic-Pythagorean katabáseis. Ninety years later, in another highly innovative work on the literary genre of Jewish and Christian Tours of Hell (1983), Martha Himmelfarb expressed the opposite view that such an infernal imagery had developed on purely Jewish ground. Actually, a new examination of the evidence suggests that this is not an either/or question and that, beyond this specific case, it is the entire question of the relations between Greco-Roman mysteries and Jewish and Christian esotericism that should be reconceptualized.


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