Accès libre Accès libre  Accès restreint Accès sous abonnement

Une évocation pythagoricienne des Enfers chez Tibulle (I, 3, 59-66)

Bruno Rochette

Résumé


La représentation des Enfers est un thème traditionnel de la poésie latine, d’Ennius à Claudien. Si c’est le chant VI de l’Énéide qui lui a donné ses lettres de noblesse, d’autres auteurs ont contribué à son enrichissement en proposant une symbolique nouvelle. Tibulle compte parmi eux. De tous les poètes de l’époque augustéenne, c’est sans doute lui qui donne des Enfers l’image la plus caractéristique. Cette évocation apparaît dans la troisième élégie du premier livre. Dans cette pièce composée durant la première moitié de l’année 31, au cours de la campagne qui devait mener à Actium, Tibulle, malade, se trouve face à la mort. Pressentant sa fin prochaine, le poète espère un salut dans l’au-delà, que lui vaudront la pureté et la force de son amour. Il compose son épitaphe (55-56) et imagine que c’est Vénus en personne qui va l’introduire dans les Champs Élysées (57-58) : Sed me, quod facilis tenero sum semper Amori, / Ipsa Venus campos ducet in Elysios. Les huit vers qui suivent (59-66) décrivent le séjour des Bienheureux, auquel il aspire, comme un jardin coloré où chantent des oiseaux et où fleurissent des fleurs odorantes. 


Texte intégral :

PDF

Renvois

  • Il n'y a présentement aucun renvoi.




© Société des Études Classiques a.s.b.l. - Rue de Bruxelles 61, B-5000 Namur, Belgique.

La revue bénéficie de l'aide financière du Fonds de la Recherche Scientifique - FNRS de Belgique et de la Fondation Universitaire de Belgique.